Crise sur la colline. Soudain, en mai 1955, Bassinet le Magnifique meurt. Deux ans plus tard, en mars 1957, Herriot l’Académicien le suit. Voilà le Festival orphelin de père et de maire. Et voilà qu’en 1960, il perd sa principale source de financement, le Casino de Charbonnières. Que faire ? Louis Pradel, successeur d’Herriot, engage la Ville de Lyon à prendre le relais. Dès les premières saisons, le Théâtre des Célestins, l’Opéra, le Conservatoire national et l’Orchestre philharmonique, ont été étroitement associés aux manifestations de Fourvière. Leurs directeurs, Charles Gantillon, Paul Camerlo, Ennemond Trillat et Robert Proton de la Chapelle, constituent maintenant le Comité artistique du Festival qui prend le nom de Lyon-Fourvière et devient plus qu’auparavant le champ d’action estival de leurs institutions. Mais quel est son avenir artistique ?