1961/62/63/64/65/66/67
FESTIVAL DE LYON : ERLO S’AFFIRME, GANTILLON S’EFFACE


Bien concentré à Fourvière - Grand théâtre et Odéon - et à l’Hôtel de Ville - Cour d’Honneur et Grand salon - le Festival cherche et trouve une vitesse de croisière. Avec l’Opéra, Louis Erlo signe deux créations par saison : des classiques toujours bienvenus - Rameau, Mozart, Gluck, Verdi - des Wagner ambitieux et des modernes inattendus - Strauss, Henze, Cocteau et Thiriet. Avec l’Orchestre philharmonique, le Conservatoire national et leurs invités, les programmes musicaux ont une bonne tenue. Les Célestins, en panne de créations originales, jouent la carte des invitations avec les Renaud-Barrault, la Comédie Française, le Vieux Colombier, les Giraudoux du Festival de Bellac... Mais pour le maire Louis Pradel, pas question de faire appel au voisin de Villeurbanne, Roger Planchon, dont les spectacles triomphent sur les scènes européennes et chez Jean Vilar en Avignon. Les affaires de Charles Gantillon, personnellement responsable de l’économie des Célestins, vont fort mal. A l’automne 1967, il se suicide dans d’atroces circonstances.




Les fêtes d’Hébé , Serge Lifar (à droite) © Archives Le Progrès (1964)

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