Les mouches (1955)

Genre : Drame en trois actes

Auteur : Jean-Paul Sartre

Dates et horaires : Dimanche 19, lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 juin 1955 à 21h30

Lieu : Grand théâtre romain de Fourvière

Production : Théâtre des Célestins

Mise en scène : Véra Korène de la Comédie Française

Assistant à la mise en scène : Sacha Pitoeff

Chorégraphie : Fred Chrystian de l’Opéra

Ballet : Compagnie de ballet de l’Opéra de Lyon

Décors : Arrangement décoratif de Bernard Daydé

Réalisation des décors : Exécution et mise en place : Pierre Delage

Régisseur général : Joseph Demeure

Costumes : Bernard Daydé

Réalisation des costumes : Aux ateliers du Théâtre des Célestins par Clotilde Chevalier

Réalisation des accessoires et des masques : Statue sculptée par Ivan Avoscan d’après la maquette de Bernard Daydé

Perruques : Postiches de Chaplain, coiffeur à la Comédie Française

Lumières : Eclairages réalisés en collaboration avec les services techniques de la Ville sous la direction de Marcel Pabiou

Chef électricien : Jean Boyer

Son : Réalisation sonore de Fred Kiriloff Effectuée avec le concours de la Maison Pathé-Marconi

Musique de scène : Joseph Kosma

Avec par ordre alphabétique : Tania Balachova : Clytemnestre Gabriel Cattand : Oreste Jean-Roger Caussimon : Le Pédagogue Jacques Eyser, de la Comédie Française : Égisthe Lucienne Le Marchand : La première Erinnye Jean Martinelli : Jupiter Maria Mauban : Électre Sacha Pitoeff : Le grand Prêtre Louis-Marc Baldy : Une vieille femme Denise Bridet : Une jeune femme Jean Pasquio : Deuxième soldatC. de Rougemont : L’enfant Marcel Santar :Premier soldat

Programme ou affiche : Jacques Ravel

Commentaires : Annulation de la représentation du 19, pour cause de pluie.

Le décor de mousse et de verdure a été installé sur la scène du théâtre romain par les spécialistes de Perraud et Fils.

Chez François Pappas, 174 contacts de Bernand, vraisemblablement Rolleiflex dont deux plans d’ensemble au grand angle. L’ensemble sous le numéro de série 2.11.54. Intéressant : la 1et la 2 ; la 3 plan d’ensemble ; la 11, statue en lumière ; la 18 ; la 23 ou la 24 ; La 25 ; le groupe 33, 34, 35, 36 ; La 153 ou 155 ; La 138 et la 141, les Mouches : la 113 Sacha Pitoëff et Tania Balachova ; la 175 Maria Mauban en répétition ; la 122 Maria Mauban en Electre. Et un gros reportage Cuyl, tirages avec notamment les maquettes de Bernard Daydé.

Sur les planches-contact de Bernand on remarque très bien les photos de jour avec des nuages menaçants et des photos de nuit où la couche de pluie fait miroir et donne l’impression d’un bassin comme dans Amphitryon.

Ivan Avoscan, sculpteur sur pierre, né à Buxy en 1928, Prix de Paris en 1953, professeur aux Beaux-Arts de Paris de 1964 à 1986. Chevalier des Arts et Lettres en 1968.

« Igor Avoscan en tant que tailleur de pierre fournit la liaison avec Salendre qui faisait surgir du bloc une mère coiffée du bonnet phrygien. Mais Avoscan appartient à une autre époque, celle de l’abstraction. Il créé dans la pierre de Bourgogne des formes robustes, le plus souvent d’une signification symbolique comme l’astre rayonnant dans la fosse de la station Bellecour du métro ou la porte du soleil sur la route du midi, sculpture simple et puissante. »

Jean-Jacques Lerrant, Peintres à Lyon, portraits d’artistes du XXe siècle, Editions Milan, Toulouse, 2001.

Présence de documents sur Les mouches à la Médiathèque musicale Mahler, Fonds Joseph Kosma, n°18 - 1 boîte rouge.

Extraits critiques : R Supp. 4436 Le journal de Genève, 22 juin 1955 : « Contretemps lyonnais ou quand la pluie chasse Les mouches ». pages 4/5.

Les Nouvelles littéraires, photos des Mouches, reportage Bernand. Page 6.

Le Monde, 22 juin 1955, Robert Kemp sur une répétition des Mouches sous la pluie de juin. Page 7.

Franc-Tireur, 22 juin 1955, Guy Verdot, sans intérêt. Page 7.

Réforme, 25 juin 1955, grande et belle photo plein cadre. Page 13.

France-Soir, 26/27 juin 1955, Marc Blanqui sur Les mouches et sur la danse. Page 14.

Arts, 29 juin 1955, Gilbert Guez sur Les Mouches. Page 15/19.

Combat, 11 juillet 1955, cite Jo Vareille : « Nous recommandons aux spectateurs de se munir d’imperméables plutôt que de parapluies. Ceux-ci, opaques, dégoulinants, résonnant sous les gouttelettes, sont une gêne considérable pour les voisins. »

La République... Ce fut un triomphe liquide.

René Brunswick considéré comme l’historiographe de Véra Korène. Page 32.

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