Jean-Louis Aubert - Blankass - Khaban’ (2003)

Institution ou compagnie : En collaboration avec Eldorado & Cie

Dates et horaires : Samedi 12 juillet à 20h30

Lieu : Grand théâtre romain

Commentaires :
De concerts en concerts, du Cirque d’Hiver à l’Olympia, en passant par le Stade de France (en première partie des Rolling Stones !), Jean-Louis Aubert est parvenu, avec les années, à s’affirmer en tant qu’artiste solo, et à se débarrasser de son étiquette Téléphone. Même si jamais il n’a souhaité la rupture de ce groupe de rock mythique, il a su prendre sa propre voie sans se retourner, et le public lui a emboîté le pas. Il ne regrette, ni ne renie rien, mais n’assure pas non plus le service après vente du rock des années 70-80, ayant délibérément opté pour une musicalité plus douce, plus personnelle. Il est aujourd’hui une valeur sûre de la chanson française, avec une carrière riche de 25 années de créations et une image d’anti-star naturelle, généreuse et sympathique. Jean-Louis Aubert est semblable à ces enfants qui aiment offrir des cadeaux qu’ils ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. En quinze ans de création, de composition, de recherche et de collaborations variées avec des « pointures » (Paul Personne, Barbara...), il a acquis un style bien à lui, très loin de ses premières créations avec Téléphone mais très proche du vrai Aubert. Il est en accord avec lui-même et respire un bonheur tranquille qu’il parvient à faire partager, en musique et en quelques paroles, à son public. Aubert ne s’est pas assagi, il s’est tout bonnement contenté d’évoluer, de laisser sa personnalité s’épanouir. Cette authenticité, cette transparence, est la marque de fabrique de ses concerts. On s’y sent bien parce que le contact est immédiat, sans tricherie ni manigance, sans sous-entendu ou double sens, franc, direct, chaleureux, comme les chansons de Jean-Louis Aubert.

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