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FESTIVAL DE LYON : PLACE AUX COMPAGNIES


Le Juin théâtral et musical annonce une inflexion de ses objectifs : Place à la qualité des spectacles, moins de manifestations et de plus haut prestige, moins d’éléments extérieurs, place d’honneur à nos institutions, place aux jeunes compagnies théâtrales lyonnaises... Avec quel argent, Robert Proton de la Chapelle, adjoint au maire et directeur général du Festival, va-t-il conduire cette révolution ? Certes, il ouvre l’Odéon, chichement, au Tournemire, à la Mouche, à la Satire, aux Ateliers, aux Jeunes Années... Certes avant de gagner Marseille, Marcel Maréchal fait entendre Audiberti au Grand théâtre où Robert Gironès fête son arrivée avec Goldoni et où Vittorio Biagi déploie le Ballet de Lyon... Mais une fois sur deux Jean Meyer passe son tour et Louis Erlo cède à des invités toutes les mises en scène de l’Opéra. Certes, comme toujours concerts et récitals sont des arts florissants. Mais quand la mort de Louis Pradel met fin au mandat de Proton, le pari de la rénovation n’est pas gagné.




Mockinpott © Archives Le Progrès (1973)

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