4e FESTIVAL INTERNATIONAL DE LYON
Théâtre
Du 8 au 12 et du 15 au 19 juin, Théâtre de l’Ouest lyonnais, La coppia buffa conçu et interprété par Romano et Mario Colombaioni.
10 et 11, puis du 14 au 18 et du 21 au 25 juin, Théâtre du Huitième, plateau libre à vingt-deux coups de théâtre, mise en scène de Jacques Weber.
10 et 11, puis du 14 au 18 juin, Théâtre Tête d’Or, Et ça leur faisait très mal récit dramatique d’Henri Amouroux, mise en scène de Jacqueline Bœuf.
11 juin, puis du 14 au 17, Grand Théâtre romain, Andromaque de Jean Racine, mise en scène de Carlo Boso.
16 au 19, 22 au 26 et du 29 et 30 juin, Salle des linotypes du Progrès, Départ comédie musicale d’Elisabeth et Jean-Paul Delore par la compagnie LZD - Lézard dramatique.
17 au 19 et du 22 au 26 juin, Université Lyon II, La Baignoire de Charlotte Corday de Jean Ristat, lecture promenade par le Théâtre Narration, mise en scène de Ghislaine Drahy.
21 au 25 juin, Maison de la danse, Le Sang des feuilles mortes de Numa Sadoul, mise en scène de l’auteur.
23, 24, 25, 26 et 28 juin, Théâtre des Jeunes Années, Médée d’Euripide, mise en scène de Philippe Delaigue.
24, 25 et 26 juin, Cour de la mairie du VIe arrondissement, Iphigénie de Jean Racine, par la Compagnie des Huit Saveurs, mise en scène de Claude-Pierre Chavanon.
28, 29 et 30 juin, Auditorium Maurice-Ravel, Bérénice de Jean Racine, mise en scène de Jean-Claude Pascal.
Musique
8 juin, Théâtre du Huitième, concert d’ouverture du Festival par l’Orchestre de Lyon sous la direction d’Etienne Bardon.
9 juin, Auditorium Maurice-Ravel, concert symphonique par la Philharmonie de Léningrad sous la direction de Peter Lilje.
10 juin, Auditorium Maurice-Ravel, concert symphonique par la Philharmonie de Léningrad sous la direction de Jewgenij Mrawinskij.
12 juin, Grand Théâtre romain, concert par les chœurs d’enfants de l’académie de Lyon et l’orchestre du Conservatoire national de région, sous la direction de Claire Gibault.
19 juin, Grand Théâtre romain, Mille chanteurs chantent la chanson d’aujourd’hui, récital de la chorale À cœur joie sous la direction de Christian Wagner.
21 juin, Auditorium Maurice-Ravel, épreuves finales du XIe concours international d’improvisation.
22 juin, Temple du change, récital de clavecin par Yannick Le Gaillard et le quatuor à cordes des professeurs du Conservatoire.
26 juin, Grand Théâtre romain, concert de musique sacrée par l’orchestre et les chœurs du Conservatoire, sous la direction de Michel Lombard.
Danse
Du 8 au 13 juin, Maison de la danse, Pour Giselle, création de la compagnie Michel Hallet-Egayan.
10 et 11 et du 14 au 18 juin, Théâtre de Vaise, Les Pierres de la nuit d’après Pierre Péju par la Compagnie de la Traboule, danse-théâtre, chorégraphie et mise en scène d’Hugo Verrecchia.
17, 18 et 19 juin, Auditorium Maurice-Ravel, Shéhérazade et Daphnis et Chloé par le Ballet de l’Opéra de Lyon et l’Orchestre de Lyon, chorégraphies de Gigi Gheorge Caciuleanu.
27 et 28 juin, Maison de la danse, Lettre aux temps provisoires d’après Paul Eluard, chorégraphie de Marc Neff.
Danses et musiques du monde
30 juin, Maison de la danse, danses masquées de l’île de Madura, Indonésie.
1er juillet, Grand Théâtre romain, musique et chants tziganes de l’Europe de l’est.
Arts plastiques
8 au 30 juin, Espace Auditorium Maurice-Ravel, Actus tragicus, suite de toiles peintes de Daniel Ogier.
8 au 30 juin, Petit atrium de l’Auditorium Maurice-Ravel, Histoire d’une médaille - Jean Augis.
À la bibliothèque de la Part-Dieu, Trois siècles d’opéra à Lyon.
Au palais Saint-Pierre - musée des Beaux-Arts, Fleurs de Lyon ».
À l’Espace lyonnais d’art contemporain - ELAC, « Lyon au fil des fleuves.
26 et 27 juin, Mairie annexe du 5ème arrondissement, dans le cadre du deuxième Festival international de la musique mécanique, Instruments de musique mécanique et démonstrations musicales.
Commentaires
Festival organisé par :
Francisque Collomb, maire de Lyon - sénateur du Rhône ;
Directeur général : Joannes Ambre ;
Secrétaire général : Jean Aster ;
Attaché de presse : Annick Giroux ;
avec la collaboration de Robert Alain, Béatrice Audry, Jean-Paul Bagnis, Jacques Barral, Marcelle Baudot, Patrick Dutauzia, Florence Gauthey, Yves Goutal, Yolande Julien, Viviane Lory, Annie Plaettner, Michel Quinet, Jacques Ruchon, Catherine Trifilieff, Catherine Zoldan
Éditorial de Francisque Collomb, maire de Lyon.
« Au rythme des saisons...
Faut-il y voir un symbole ?
L’un des premiers Festivals dont j’assumais (Maire récemment élu) la Présidence était placé sous le signe de la création.
C’était en 1979, le Temps du Grand Prix du Théâtre de Langue Française attribué à la troupe Sénégalaise chère au cœur du Président Senghor, poète de la Négritude.
La création, rien que la création.
Et toutes ces compagnies venues de tant d’horizons lointains.
Nous voici en 1982... Ce trente-septième Festival s’ouvre sous le signe du classicisme le plus pur.
Les héroïnes raciniennes s’installent...
Andromaque, Iphigénie...
Et cette Bérénice pour qui - pour la première fois - l’Auditorium offre son vaste plateau à la tragédie.
Cependant que l’ensemble des forces vives de la scène lyonnaise regroupées vous propose, en ce mois de juin, leur plus beau combat au terme d’une saison éblouissante.
Qu’il fait bon, en notre Ville, servir la Culture ! »
Francisque Collomb
Sénateur-Maire de Lyon
Éditorial de Joannès Ambre, adjoint au maire de Lyon.
« Constat d’évidence :
Si l’on excepte la capitale, où l’État, mécène à juste titre fastueux, fait ruisseler l’or sur l’Opéra, le Théâtre Français, le Louvre et Beaubourg (pour citer seulement ces quelques exemples...), Lyon est assurément la Ville de France où la culture s’épanouit le plus largement dans un climat de totale liberté créatrice grâce aux efforts consentis, depuis tant d’années, par notre Conseil Municipal.
Il y a quelques jours, Francisque COLLOMB, Maire de Lyon, avait la joie d’accueillir tous ceux qui, en notre Cité, animent les sept salles, bientôt huit, - relevant (dans le domaine du chant, de la danse, de la musique et du théâtre), directement de l’Hôtel de Ville.
Un inégalable plateau ! ... Je cite dans le désordre ces animateurs prestigieux : Jean Meyer, directeur du Théâtre des Célestins, Louis Erlo, Directeur de l’Opéra
(et aussi du Festival d’Aix en Provence), Jean Aster, responsable de l’Auditorium, Serge Baudo, Directeur de l’Orchestre de Lyon ( et du Festival Berlioz ), Guy Darmet, Responsable de la Maison de la Danse, Jacques Weber, le comédien, omni-présent qui conduit ici notre Théâtre du Huitième, Maurice Yendt, ( Théâtre des Jeunes Années ), Henri Destezet et François Bourgeat, patrons du Jeune Théâtre de l’Ouest Lyonnais. Et aussi parmi bien d’autres serviteurs de l’Art, Jean Guy Mourguet, dont Francisque Collomb annonçait la nomination de Directeur du Théâtre Guignol. Et Michel Lombard, Maître de ce Conservatoire National de Région planté au sommet de Fourvière, fort de plus de 4.000 élèves et qui, à la rentrée de septembre, ouvrira deux enseignements nouveaux : l’électro-acoustique et la marionnette : le modernisme et la tradition. C’est une recette lyonnaise, heureuse et bénéfique.
Fort bien, me direz-vous. Mais quel rapport avec notre Festival.
C’est que précisément, à l’ordre du jour de cette rencontre d’état-major, figurait (outre l’élaboration d’un plan pour la renaissance de l’opérette à Lyon) une réflexion en commun sur l’avenir du Festival. J’avais, dès 1980, prié ces directeurs, partenaires quotidiens de la Ville au Service du Public, de prévoir dans leur programmation une œuvre s’y intégrant. Et de présenter ainsi en ce mois de Juin et en un cadre souvent distinct de leur scène habituelle un spectacle de qualité.
Les pages suivantes prouvent qu’ils se sont engagés volontiers dans cette voie. Entourés et épaulés par la brigade légère des autres créateurs et artistes qui apportent à notre vie culturelle une contribution enthousiaste et de haut niveau.
Mais l’horizon 83 est proche. Quel sera donc l’avenir de notre fête ?
Les avis, bien entendu, divergent. Mais de la longue, franche et parfois dure discussion qui s’instaurait entre nos responsables, une proposition peu à peu semblait émerger.
Lyon déjà capitale de la vie musicale, riche par ailleurs d’une action dramatique intense, s’affirme aussi avec le succès éclair de la jeune Maison de la Danse, et la renaissance du Ballet de l’Opéra, comme l’un des pôles de l’activité chorégraphique en France. Le Ministère de la Culture (hommage lui soit rendu) la reconnaît comme telle.
Pourquoi dès lors, en une alternance heureuse, ne pas faire de notre Festival tantôt une Biennale de la danse, et tantôt une Biennale de la création dramatique.
Berlioz affirmant par ailleurs chaque année la présence des arts lyrique et symphonique.
Il appartiendra à la prochaine Municipalité élue au printemps, d’approfondir et de concrétiser cette suggestion, si elle l’adopte.
De toute manière s’épanouira sur nos collines et aux rives de nos fleuves une fête pour l’Été... »
Joannès AMBRE
Adjoint délégué aux Affaires Culturelles